Plaidoyer de Coexister France

Faire société avec convictions

1. La liberté de convictions et l’inclusion de toutes les diversités

Pourquoi un plaidoyer ?

Le plaidoyer de Coexister, porté par les membres du bureau national, nourrit sa vision « agir pour mieux vivre ensemble » pour favoriser la paix pour toutes et tous et l’inclusion pour chacune et chacun. Depuis 2009, il propose et défend un cadre au sein duquel il est possible de mettre en œuvre l’action éducative de Coexister, de vivre pleinement la pluralité de ses identités et de vivre une expérience positive de la diversité. Il incarne le modèle de société et la pédagogie d’action qu’est la coexistence active1. Il est construit à partir de l’expérience de terrain, du contexte sociétal et peut s’appuyer sur les productions du pôle recherche du mouvement Coexister. Pour rappel, Coexister est statutairement une association aconfessionnelle et apartisane.

Ces axes de plaidoyer sont à destination :

  • Des décideurs publics pour contribuer à l’orientation des politiques publiques.
  • Des médias pour promouvoir une vision positive de la diversité.
  • De l’écosystème associatif et entrepreneurial pour changer les pratiques structurelles.

Coexister défend un plaidoyer et des propositions sur trois thèmes :

  1. La liberté de convictions et l’inclusion de toutes les diversités #laïcité
  2. L’éducation à la paix #éducation
  3. L’engagement des jeunes #jeunesse

2. L’éducation à la paix

Coexister, en tant que structure de jeunesse et d’éducation populaire, promeut une éducation à la paix afin que chaque citoyenne et citoyen développe une intelligence de l’altérité et une meilleure compréhension de l’intérêt général. La méthode éducative de Coexister passe par le faire ensemble interconvictionnel, volet pédagogique de la coexistence active qui implique de rencontrer, comprendre, et coopérer avec des personnes radicalement différentes de soi. Cette méthode nécessite un certain cadre pédagogique qu’il est nécessaire d’infuser dans les systèmes éducatifs formels et informels.

L’éducation à la paix passe également par les pratiques mémorielles. Coexister souhaite transformer les mémoires combattantes en pratiques mémorielles civiles et inclusives afin que chaque personne puisse s’inscrire dans une histoire commune qu’elle reconnaît et assume. Ces pratiques mémorielles sont nécessaires pour comprendre chaque étape des processus idéologiques d’extrême violence et le traumatisme vécu par les victimes de ces violences.

C’est ainsi qu’on prépare la paix : individuellement et collectivement par l’acquisition de compétences et de savoir-être. L’apprentissage de la paix doit ainsi devenir une discipline incontournable des politiques d’éducation.

 

  • Défendre la mise en place de l’enseignement laïque et neutre du fait religieux afin de lutter contre l’analphabétisation du fait religieux, la subjectivité du rapport au fait religieux et la construction d’un socle commun de connaissances et de culture générale7. Cela participe à mieux appréhender ce prisme de compréhension du monde mais également à se construire un esprit critique et un rapport personnel au choix de ses convictions.
  • Défendre la mise en place d’une pédagogie active autour de la communication non violente, la bienveillance et la curiosité à l’égard des différences au sein de l’éducation nationale.
  • Rendre pérenne et systématique l’intervention en milieu scolaire d’organisations d’éducation populaire et de mémoires dans le cadre des programmes d’Éducation Morale et Civique (EMC).
 

3. L’engagement des jeunes

Coexister est une organisation dirigée par des jeunes qui combat l’idée selon laquelle les jeunes seraient le futur : les jeunes sont le présent, c’est aujourd’hui qu’ils et elles ont un regard, des actions et une voix à porter sur les différents enjeux de société. Leur responsabilisation et leur compétences dépendent aussi de la confiance qu’on accorde à leurs prises de position. C’est pourquoi les groupes Coexister sont encouragés à s’engager pour la justice sociale, l’égalité femmes-hommes, les luttes contre les discriminations et les enjeux environnementaux et à le faire dès 15 ans  au nom de la diversité de leur conviction.

Pour que ce cadre du faire ensemble soit complet et qu’il soit possible de s’engager et vivre cette expérience Coexister, il faut donner plus de moyens et d’opportunités pour que les jeunes s’engagent librement. Coexister souhaite que tout le monde, et en particulier les jeunes, puisse avoir les moyens de cet engagement. C’est ainsi que Coexister favorise l’engagement des jeunes par le bénévolat et le volontariat en service civique8. Pour que les voix plurielles des jeunes soient portées, Coexister défend également le droit de vote à 16 ans et contribue aux travaux du Forum Français de la Jeunesse.9

 

  • Défendre la valorisation du bénévolat par tous les moyens et à tout moment de la vie (scolaire, étudiante, professionnelle, transitoire).
  • Défendre l’augmentation des moyens alloués au volontariat en service civique pour rendre ce dispositif accessible à toutes et à tous.
  • Promouvoir la prise de responsabilité et la place des jeunes dans les tous les lieux de pouvoir et de décisions.

Comment se déploie le plaidoyer de Coexister ?

Ce plaidoyer se déploie sous différentes formes et par différents moyens. Le bureau national de Coexister construit un positionnement politique de l’association et rédige des propositions défendues au sein des comités et instances où Coexister est représenté, lors de conférences et prises de paroles médiatiques et lors d’auditions préparatoires des propositions ou projets de lois. Ces sujets de plaidoyer font également l’objet d’une communication politique via des tribunes, communiqués de presse, éditos et publications sur les réseaux sociaux. Enfin, le plaidoyer nourrit les rencontres avec les différents partenaires et organisations de l’écosystème dans lequel Coexister évolue.

 
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