Droits de réponse à Valeurs Actuelles, Causeur et au Point
Fin 2020, Coexister France a été cité dans plusieurs articles de presse, notamment dans Valeurs Actuelles, Causeur et Le Point. Plusieurs inexactitudes ont été relevées, vous trouverez ici les droits de réponse rédigés par la présidente de l’association, Radia Bakkouch. Ces droits de réponse ont bien sûr été adressés aux différents magazines et des discussions sont actuellement en cours. Droit de réponse à Valeurs ActuellesArticle du 30 octobre 2020 Je soussigné Madame Radia BAKKOUCH, agissant en qualité de Présidente de l’Association COEXISTER, entend par la présente faire usage du droit de réponse à votre article « Quand l’association Coexister soutenait l’organisation islamiste Barakacity » paru le 30 octobre 2020 à 16H35 sur le site valeursactuelles.com dont vous gérez la publication. Dans la mesure où l’association que je représente et moi-même sommes mis en cause à titre personnel, j’ai l’honneur de vous adresser ci-après notre réponse à cet article. « Nous avons pris connaissance avec consternation et circonspection des propos tenus à notre égard dans l’article du 30 octobre 2020. Avant de répondre à chacune de ces assertions, nous souhaitons en premier lieu rappeler que Coexister est un mouvement interconvictionnel de jeunesse et d’éducation populaire, reconnu d’intérêt général, permettant à des jeunes croyants et non croyants de créer du lien social et de favoriser un mieux vivre ensemble. Comme le stipulent sans équivoque nos statuts, Coexister est ainsi « un mouvement laïque, aconfessionnel et apartisan ». Pour garantir l’égalité, nous luttons contre toutes les oppressions systémiques et les discriminations, en particulier celles à caractère religieux ou convictionnel. Nous soutenons la pleine indépendance de la République vis-à-vis de toute idéologie ou pression qu’elle soit cultuelle et religieuse et excluons toute vision sociale théocratique. De fait, il y a donc une incompatibilité viscérale entre notre engagement et la pensée frériste que nous rejetons en bloc. Nous ne cessons de le répéter et nous continuerons inlassablement à le faire : ni Coexister ni Samuel Grzybowski à titre particulier n’ont jamais eu aucun rapport avec les Frères musulmans et n’ont jamais entretenu la moindre relation avec cette organisation. Au regard de la récurrence des accusations de collusion qui sont proférées à l’encontre de Coexister, d’aucuns pourraient penser qu’il n’y a pas de fumée sans feu… Le « feu » c’est la tribune indépendante #NousSommesUnis (www.noussommesunis.com) logistiquement portée par des jeunes de Coexister, d’Unis-Cité et de l’AFEV et publiée au surlendemain des attentats du 13 novembre appelant à la cohésion nationale et la vigilance contre la division espérée par les terroristes. Cette tribune a été signée par le Président du Collectif contre l’islamophobie (CCIF) et le Président des Etudiants Musulmans France auxquels l’on reproche d’être proches des Frères musulmans. Mais cette tribune elle a également été signée par 15.000 citoyens anonymes et 90 personnalités d’horizons très divers, telles que l’ex-présidente de la Commission nationale consultative des droits de l’homme, l’ancien président du Conseil Économique, Social et Environnemental, le Grand Rabbin de France, le Directeur Exécutif du CRIF ou bien encore le Grand Maître du Grand Orient de France. La volonté fédératrice de la tribune avait alors été unanimement saluée, le prix du « meilleur influenceur positif » décerné par Twitter à #NousSommesUnis et l’hashtag projeté sur la Tour Eiffel. L’hashtag est d’ailleurs très régulièrement repris par des personnalités ou organismes de tous bords, comme ce fut par exemple le cas avec l’Équipe de France après l’attentat de Nice en juillet 2016 ou la Mairie de PARIS suite aux attentats de Las Vegas et Marseille en octobre 2017. Du reste, pour reprendre les termes de l’article, outre ses « liaisons ambiguës avec les Frères musulmans », Coexister aurait « toujours côtoyé de nombreux leaders de la mouvance islamiste », dont Barakacity. Concrètement donc, qu’y a-t-il d’autre que #NousSommesUnis pour justifier cette prétendue collusion ? Rien. Ou alors si, un seul et unique tweet de 2014 dans lequel Samuel Grzybowski indiquait que l’association avait quitté la banque CIC, entre autres « par solidarité avec Barakacity ». Il a depuis précisé sa pensée en replaçant le message dans son contexte de l’époque : « Barakacity n’avait pas le passif qu’il a désormais. Aujourd’hui, mon tweet aurait été différent ». C’est également ce que réaffirme Coexister sans ambages sur la Foire Aux Questions développée sur Internet : « Coexister soutient-elle l’association Barakacity ? Non. […] Nous n’avons pas de raison de soutenir une structure fondée en partie sur des principes de l’islam fondamentaliste ». « Être d’accord pour ne pas être d’accord » voilà l’un de nos leitmotivs. Nous estimons qu’il est indispensable de discuter avec ceux qui ne partagent pas nos idées, à la seule condition – essentielle – qu’ils n’aient jamais été judiciairement condamnés. Fervents promoteurs des valeurs et principes républicains, nous assumons ainsi pleinement d’aller les défendre auprès de tous. ». Faute par vous de procéder à la publication de la présente en temps légalement imparti, nous serons contraints d’y pourvoir par toutes voies de droit. Vous souhaitant parfaite réception des présentes et vous priant d’agréer, Monsieur le Directeur de la Publication, l’expression de ma considération distinguée. Association Coexister, Représentée par Radia BAKKOUCH, Présidente Droit de réponse à CauseurArticle du 14 octobre 2020 C’est avec consternation que nous avons pris connaissance de votre article du 14 octobre dernier « Coexister : les bonnes affaires du vivre-ensemble ». Par ce biais, seraient mis en lumière des collusions entre notre association et les Frères Musulmans et, plus globalement, l’islamisme politique. À mots à peine sous-entendu, notre attentisme voire notre complaisance, nous serions ainsi les précepteurs d’un islam radical. Ces allégations infondées et mensongères ne résistent pas à l’analyse. En vertu de ses statuts et de son règlement intérieur, Coexister serait dissoute si elle venait à perdre sa nature “laïque, aconfessionnelle et apartisane”. Il n’y a donc aucun lien de près ou de loin avec les Frères musulmans, pas davantage qu’avec l’islam politique dans son ensemble. Si Coexister a pu se rendre par le passé à certaines Rencontres Annuelles des Musulmans de France (RAMF), ces participations n’avez d’autre but