Communiqués

Communiqué de Coexister France

Depuis le samedi 7 octobre 2023, la situation en Israël-Palestine a pris un nouveau tournant dramatique et nous assistons à une explosion des violences.  Nous apportons nos plus sincères condoléances et notre soutien aux familles et aux proches des victimes. Nous souhaitons également apporter notre soutien à celles et ceux qui vivent dans les territoires touchés, ainsi qu’à leurs proches. Nous pensons aux personnes qui doivent vivre avec la peur au quotidien depuis samedi, à toutes les personnes qui ont souffert ou souffrent des conséquences de ce qui se passe dans cette région depuis des décennies. Nous craignons aussi les conséquences en France de cette actualité et elles sont déjà visibles. Nous assistons à une guerre des images et à une guerre de l’information qui s’étend jusqu’à nos réseaux sociaux, dans les téléphones de nos ami·es et de nos familles. Nous voyons l’explosion de la violence verbale, les uns envers les autres, qui va avec. Face à cela, nous souhaitons appeler chacun et chacune au respect. Exprimons notre colère, notre désarroi, mais gardons à l’esprit que des centaines de familles sont en deuil, qu’il y a des personnes directement concernées et qu’il s’agit d’événements meurtriers, le nombre de décès et de personnes blessées augmentant jour après jour. Nous ne saurions résumer en une publication l’Histoire de cette région et de ses guerres, et ce n’est pas l’objectif de ce communiqué. Il n’est d’ailleurs pas dans l’ADN de Coexister de réagir à l’actualité hors de France. Car comment parler justement, et sans en oublier, de tous les conflits et des exactions qui ont lieu sur Terre ? Mais nous ne pouvons pas mettre de côté la charge émotionnelle liée à cette actualité-ci en France. Nous rappelons que chaque épisode guerrier en Israël-Palestine mène à une augmentation de la haine, à une augmentation des agressions verbales ou physiques visant des personnes juives et des personnes musulmanes, et à des débats empreints de défiance.  Nous devons collectivement rester vigilant·es contre toute tentative d’instrumentalisation dans le but de trouver un écho dans les sentiments identitaires des uns et des autres, d’alimenter la haine et d’opposer des populations en fonction de leur origine ou de leur religion. Coexister continuera à dire non aux discours de haine et aux mécanismes de propagation de la haine. C’est l’essence même de notre mission, depuis notre création en 2009. Cette année-là, en réponse à l’expression exacerbée de la haine sur le territoire français suite à l’opération “Plomb durci”, des adolescent·es et jeunes adultes croyant·es et non-croyant·es s’étaient rassemblé·es. Ensemble, ils et elles ont voulu envoyer un signe d’espoir et appeler toute une génération à afficher sa volonté de s’entre-connaître et de vivre ensemble. Leur première action a été d’organiser un don du sang pour la paix. Ce fut l’action fondatrice de l’association Coexister. Aujourd’hui, la mission de Coexister reste inchangée. Nous sommes des jeunes juives et juifs, musulman·es, athé·es, chrétien·nes, agnostiques, bouddhistes etc., nous avons des origines différentes, avons grandi dans des environnements différents. Nous avons forcément des désaccords mais nous apprenons les un·es des autres, nous sommes là les un·es pour les autres, nous apprenons à nous comprendre et à nous respecter dans nos identités, motivé·es par cette envie de faire société. La France est un des pays les plus diversifiés au monde, nous sommes convaincus que cette diversité est une chance et une richesse dans nos cheminements individuels et collectifs. Nous travaillerons sans relâche à créer et faire vivre des espaces de rencontre et de dialogue entre ces jeunes de différentes convictions.

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Communiqué commun – Institut de Recherches et d’Etudes de la Libre Pensée & Coexister France

Institut de Recherches et d’Etudes de la Libre Pensée irelp@laposte.net Coexister Francecontact@coexister.fr Nos deux associations se sont rencontrées et ont procédé à un échange approfondi.  Nous rappelons nos engagements communs en faveur de la liberté de conscience et de la laïcité, telle que formulée par la loi de 1905.
Nous rappelons nos vives inquiétudes concernant les limitations apportées à la liberté d’association par les Contrats d’Engagement Républicain. Nous rappelons la nécessité d’une éducation populaire de qualité et de la diffusion des connaissances sans limitation ni exclusion. C’est une dimension culturelle forte commune à nos deux associations. 
Ces soucis communs impliquent un travail commun pour assurer la pérennité financière de nos associations et leurs conditions de fonctionnement.  Pour cela, Coexister et l’IRELP constituent un groupe de travail permanent afin de mutualiser leurs informations et démarches.Coexister sera présente aux Journées d’Études de l’IRELP et l’IRELP devient membre permanent du Conseil scientifique de Coexister.  Paris, le 17 octobre 2022

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Emmanuel Macron réélu.
Un score historique pour l’extrême droite.
ET MAINTENANT, C’EST QUOI LA SUITE ?

Ce dimanche 24 avril 2022, la majorité des Françaises et Français qui s’est déplacée aux urnes a choisi d’élire Emmanuel Macron pour un second mandat en tant que Président de la République. Ils et elles ont décidé de rejeter l’extrême-droite et ont préféré préserver les valeurs fondatrices de notre République, ce dont il faut se réjouir. Mais ce vote n’est pas pour autant un blanc-seing. Car, d’une part, nombreuses et nombreux sont les électeurs et les électrices qui ont choisi un vote de barrage contre l’extrême droite et non pour un second mandat. D’autre part, si l’on tient compte de l’abstention et des votes blancs, la majorité de l’électorat (61,5 %) n’a pas voté contre Marine Le Pen et son programme. Cette perspective inquiétante doit entraîner une profonde remise en cause de la politique et des décisions prises lors du quinquennat précédent qui a vu les idées de l’extrême droite devenir de plus en plus influentes dans la vie politique et médiatique. Cette campagne n’a fait qu’accroitre la banalisation de la xénophobie, des racismes, de l’antisémitisme et de l’islamophobie. Le sexisme et la LGBTQIphobie affichée ont également remis en cause des droits acquis ces dernières décennies. Ces discours haineux n’ont cessé de fracturer la société. Derrière ces discours, des millions de concitoyen·nes subissent frustrations, violences et stigmatisations. Nous ne pouvons accepter qu’à la veille de chaque élection ces idéologies soient le cœur de l’ensemble des débats.  Aujourd’hui, il est temps de faire de nos diversités et de la fraternité les terreaux fertiles d’une société fière et qui avance ensemble. Car les vrais défis sont autres et de taille ! Par notre expérience de plus de 13 ans, nous sommes convaincus et témoins que bâtir une société inclusive est possible, en plus d’être nécessaire. Nous y œuvrons par des actions simples, concrètes et vraies qui permettent de se rencontrer, d’agir ensemble dans l’intérêt général et de témoigner pour lutter contre les préjugés, contre les discours de haine et de créer des liens sociaux.  Pour continuer à façonner une société unie dans la diversité, qui défend les libertés et la laïcité, nous attendons de ce nouveau mandat qu’il refuse et agisse contre les idées de l’extrême-droite. Pour cela, il est urgent qu’il accorde enfin sa place au monde associatif et à l’éducation populaire. La construction de notre pays se fait aussi par les engagements citoyens, et notamment par les organisations de jeunesses. Oubliées dans le précédent mandat et lors de la campagne présidentielle, les jeunes français·es ont pourtant des propositions et aspirations pour une société durable et juste. Nous attendons qu’elles soient entendues, respectées et valorisées.  S’engager pour la société peut prendre plusieurs formes. À Coexister, nous avons fait le choix d’encourager les jeunes, par le bénévolat et le volontariat, à s’engager pour mettre en place des actions concrètes en faveur de la paix et du vivre-ensemble. Dès aujourd’hui, nous invitons les personnes qui le souhaitent à rejoindre le groupe local le plus proche de chez elles. Nous continuerons à défendre notre vision de la société, car nous pensons qu’elle est la bonne réponse aux mouvements identitaires.  Enfin, nous souhaitons rappeler que les élections législatives auront lieu le 12 et 19 juin 2022. Elles seront décisives pour garantir nos libertés. Rassemblons-nous toutes et tous pour faire entendre nos voix.

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Banalisation de la violence : notre soutien à SOS Racisme et Quotidien

Réaction aux violences à l’encontre des militant·es de SOS Racisme et des journalistes de Quotidien. Aujourd’hui, dimanche 5 décembre 2021, s’est tenu un meeting d’Eric Zemmour, à Villepinte. Alors que des militant·es de l’association SOS Racisme étaient venus exprimer pacifiquement leur refus des propos racistes et haineux récurrents du candidat, ils et elles ont subi un lynchage des plus violents, sans que quiconque ne tente de calmer les choses. Quelques instants auparavant, des journalistes de l’émission Quotidien avaient également été violemment pris à partie. C’est avec horreur que nous avons vu cette scène insupportable, et avec une grande amertume que nous constatons ce que nous savions déjà : Eric Zemmour, ses soutiens et le mouvement de haine qu’ils entendent créer sont des dangers pour notre démocratie. Nous adressons tout notre soutien à SOS Racisme et à ses militant·es, ainsi qu’aux journalistes de Quotidien. Nous appelons toute la classe politique républicaine à condamner sans équivoque ces scènes de violence, ainsi que les discours haineux, racistes et misogynes du candidat et repris de justice Zemmour. Discours que nous subissons depuis bien trop longtemps ! Ensemble, refusons que les campagnes électorales de 2022 ne soient monopolisées par toute expression de haine.

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Attentat terroriste d’extrême-droite déjoué en Normandie

Radicalisation, banalisation des extrêmes et harcèlement scolaire  Le 2 octobre dernier, un jeune homme de 19 ans était interpellé par la DGSI puis mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste et criminelle ». Il prévoyait un double attentat terroriste dans son ancien lycée et dans une mosquée pour le 22 avril 2022, soit 4 jours avant le premier tour des présidentielles mais surtout date d’anniversaire de son idole : Adolf Hitler. Plus tard, on apprenait que ce jeune homme avait également été en lien avec une jeune fille qui, de son côté, prévoyait un attentat dans son école mais également une église. Leur point commun : leurs idéologies extrémistes, leur obsession pour la violence. Comme quoi, d’où qu’elles viennent, les idéologies extrémistes se rejoignent dans leur logique et dans leurs modèles opératoires.  Cet attentat déjoué nous interpelle à plusieurs égards : Ce que nous demandons :

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Engagements politiques ou militants des cofondateurs, cofondatrices et dirigeant·es de Coexister

Alors que les élections présidentielles et législatives approchent, l’association Coexister souhaite rappeler son caractère apartisan et sa volonté de contribuer par son expérience de terrain à nourrir le débat politique. Coexister défend un plaidoyer en trois axes qui sert de socle de sensibilisation, de propositions et d’implication au sein de coalitions associatives pour rendre la société plus juste et plus inclusive. Pour rappel, voici les trois axes du plaidoyer de Coexister : Certains et certaines membres de Coexister (cofondateurs ou cofondatrices, ancien·nes dirigeant·es, coexistant·es salarié·es ou bénévoles , etc) choisissent de s’engager, pour cette période électorale ou les prochaines, à travers différentes structures politiques ou militantes. Nous rappelons que dans le cadre de ces engagements, leurs prises de parole et positionnements publics n’engagent pas l’association Coexister et qu’ils sont bien distincts des propositions de plaidoyer de l’association. Les porte-paroles actuels de Coexister sont les membres du bureau national et la direction du plaidoyer. Le Bureau National de Coexister

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L’uniformité ne fait pas l’unité !

Depuis décembre 2020, Coexister suit avec une grande attention les débats qui ont entouré le projet de loi confortant le respect des principes de la République dit projet de loi « séparatisme ». En avril dernier, nous nous insurgions déjà contre les amendements déposés par des sénateurs et sénatrices en première lecture, dénonçant une attitude séparatiste de ceux et celles-là mêmes qui prétendent le combattre. Aujourd’hui, alors que le projet de loi est revenu depuis quelques jours devant l’Assemblée nationale pour une seconde et dernière lecture, nous sommes une nouvelle fois profondément attristé·es et choqué·es. En effet, les débats publics les plus passionnés et médiatisés se cristallisent autour de prises de positions proprement liberticides, islamophobes et sexistes. Une fois encore, les femmes portant le voile ont été incriminées. Qu’elles soient mamans accompagnatrices scolaires ou assesseures dans un bureau de vote, leur citoyenneté est systématiquement remise en cause.  Nous trouvons une certaine consolation à ce que la majorité à l’Assemblée nationale ait rejeté la plupart de ces positionnements : Nous saluons également l’écriture des articles 18, 44 et 14 à 17 qui entendent lutter respectivement contre : Nous alertons néanmoins sur la banalisation constante de prises de positions excluantes, particulièrement pour les français et françaises de confession musulmane. Une France unie ne signifie pas une France uniforme. Militer pour cette dernière, c’est faire preuve de négation de la réalité de notre société française, riche de sa pluralité. Nous appelons à la décence de celles et ceux qui prétendent représenter l’ensemble des français et françaises dans le cadre d’un mandat de représentation nationale qui dépasse leur simple électorat partisan.  Nous encourageons ainsi chacune et chacun à user de sa citoyenneté et de son pouvoir démocratique en sollicitant et alertant ses représentant·es afin que nos revendications soient entendues.  Nos quotidiens et le vivre ensemble en dépendent !

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À la mémoire de Sarah Halimi, tuée parce que juive

Plusieurs jours après la décision de la Cour de cassation, la phrase « le meurtre de Sarah Halimi ne sera pas jugé » indigne, révolte et attriste. Cette phrase, 15 ans après l’assassinat antisémite d’Ilan Halimi raisonne avec une violence inouïe. La souffrance que cette décision occasionne nous rappelle à quel point la reconnaissance collective du danger mortifère de l’antisémitisme est nécessaire. La justice a rendu sa décision. Selon la Cour de cassation, le crime était celui d’un fou et le meurtrier est ainsi  jugé irresponsable au yeux de la loi.  Sarah Halimi est morte, assassinée, torturée parce que juive, et personne ne sera jugé. Cette affaire éveille un débat houleux et technique sur la responsabilité pénale que nous ne maîtrisons pas. Alors, au-delà des changements de régimes juridiques, Coexister insiste plus que jamais sur la responsabilité collective et individuelle de chacun et chacune à lutter contre l’antisémitisme et toutes les formes de haine.  Nous devons toutes et tous nous engager et sensibiliser pour faire face à cet antisémitisme qui gangrène notre société, bien souvent de manière insidieuse dans les discours, les sous-entendus et les préjugés car ce sont bien ces préjugés qui ont, une fois encore, une fois de trop, mené au meurtre antisémite de Sarah Halimi. La LICRA a lancé un appel à signer une pétition pour demander que la rue où habitait et où a été assassinée Sarah Halimi soit renommée en son hommage. Si Coexister et la LICRA n’ont pas les mêmes méthodes d’action, nous soutenons aujourd’hui ce symbole fort de sens et appelons à signer et partager cette tribune. Aujourd’hui, nous avons plus que jamais besoin d’union nationale au-delà de toute divergence. Il en va de la dignité de toutes les personnes concernées par les crimes antisémites et racistes.

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Le séparatisme des sénateurs

Mardi 30 mars, le Sénat a entamé l’examen du projet de loi confortant le respect des principes de la République. Ce qu’il se passe est profondément liberticide. Si le projet de loi au départ devait « juste » – et c’était déjà très problématique – renforcer le contrôle à priori des associations loi 1905 et des associations loi 1901 (fin du régime de confiance, contrat d’engagement, responsabilité des associations vis-à-vis des prises de position de ses membres), les amendements sénatoriaux vont beaucoup trop loin, tant dans la réduction de nos libertés individuelles et collectives que dans l’atteinte à la démocratie. Le Sénat a adopté des amendements tendant à : 1. INTERDIRE LE PORT DU VOILE ET AUTRES SIGNES RELIGIEUX OSTENSIBLES AUX PERSONNES ACCOMPAGNANT LES SORTIES SCOLAIRES : Pour rappel, les parents qui accompagnent les sorties scolaires ne sont pas dépositaires du service public, ainsi ils et elles ne sont tenus à aucune neutralité autre que le non prosélytisme.  Cet amendement ne va faire qu’aggraver le communautarisme en fermant encore plus les lieux de mixités républicaines à celles et ceux qui font le choix personnel et intime de porter un habit à connotation religieuse. Ce n’est pas en cherchant à masquer « le religieux » qu’on empêche les prédicateurs de haine de prospérer. Bien au contraire.  2. PERMETTRE AU RÈGLEMENT INTÉRIEUR DES PISCINES ET ESPACES DE BAIGNADES PUBLIQUES D’INTERDIRE LE PORT DU BURKINI Encore une fois, les usagers des piscines et espaces de baignades publiques ne sont en aucun cas dépositaires du service public mais seulement USAGERS. Ainsi, la neutralité ne s’applique pas.  La neutralisation des individus est une dérive liberticide dangereuse et antirépublicaine. Une nouvelle fois, cet amendement ne fait qu’accentuer les séparations. 3. INTERDIRE LES LISTES ET CAMPAGNES ÉLECTORALES OUVERTEMENT COMMUNAUTARISTES.  Mais qu’entend-on exactement par communautaristes ? A quelles listes cette interdiction s’applique-t-elle ? Cet amendement entretient le flou autour de la notion de communautarisme, nous demandons plus de transparence et de précision quant à l’intention et l’utilisation de ce terme. 4. PERMETTRE LA DISSOLUTION D’ASSOCIATIONS QUI INTERDISENT À DES PERSONNES DE PARTICIPER À UNE RÉUNION À RAISON DE LEUR COULEUR, LEUR ORIGINE OU LEUR APPARTENANCE OU NON-APPARTENANCE À UNE ETHNIE OU UNE RELIGION. À l’heure où l’on parle de séparatisme et de communautarisme, la non-mixité est parfois interprétée et utilisée comme un outil de repli sur soi, d’exclusion et parfois même de racisme. Pourtant, ces réunions en non-mixité sont bien souvent des lieux d’expression et d’organisations de personnes ayant vécu des expériences singulières (violences sexuelles et sexistes, alcoolisme, discriminations LGBT+, racisme etc.). La non-mixité ne doit jamais être un objectif, une finalité. La non-mixité doit rester un outil, un moyen pour une finalité de mixité totale dans la société au sein de laquelle tout le monde se sent en accord avec ses identités et celles des autres ! Nous appelons à ce que cesse l’instrumentalisation de la non-mixité à des fins tantôt identitaires et racistes, tantôt excluantes et communautaristes. 5. AUTORISER LES MAIRES À RÉGLEMENTER LE FAIT D’ARBORER DES DRAPEAUX AUTRES QUE CEUX DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE OU DE L’UNION EUROPÉENNE LORS DE LA CÉLÉBRATION DE MARIAGES OU DE L’ENREGISTREMENT DE PACS. La présence d’un autre drapeau serait-il donc suffisant pour fragiliser l’attachement et le respect porté à la France ? Cet amendement identitaire est une illustration du déni, tant de l’histoire de France que de la diversité qui en est issue. Respecter les lois de la république, être profondément et viscéralement attaché à la France et s’y marier n’implique pas et n’impliquera jamais de n’avoir qu’une seule attache. La France est plus grande que ces élucubrations nationalistes.  6. FAIRE OBSTACLE À LA DÉLIVRANCE ET AU RENOUVELLEMENT DES TITRES DE SÉJOUR DES INDIVIDUS DONT IL EST ÉTABLI QU’ILS ONT MANIFESTÉ UN REJET DES PRINCIPES DE LA RÉPUBLIQUE. Mais qu’est-ce que cela veut dire ? Est ce que se mobiliser contre une loi, contre des politiques va devenir un rejet des principes de la République ? Dans un contexte où chaque partisan fait des principes de la République le vecteur de sa propre opinion, de sa propre idéologie, cet amendement est dangereux tout en étant un déni et une atteinte à la démocratie et à la liberté d’expression. Alors, qu’est ce qu’on peut faire ? Écrire à nos élus, sénateurs, sénatrices, députés et députées ; sensibiliser ; en parler pour que d’autres écrivent ; signer la pétition suivante : https://lemouvement.ong/loiseparatisme/ ; s’engager ; Et surtout, ne rien lâcher. Nos libertés en valent la peine.

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Miss France 2021 – Antisémitisme

En France, en 2021, il faut du courage pour assumer ses origines, au risque d’être victime de propos racistes et antisémites. C’est le cas de April Benayoum, candidate à Miss France 2021, lorsqu’elle a simplement partagé que son père était Israélien. La honte doit changer de camps et la lutte contre les préjugés antisémites doit s’intensifier urgemment à l’école et dans le cadre de l’éducation populaire. Cette haine antisémite va du discours explicite aux sous entendus implicites, il est primordial d’en condamner chaque ressort et de contrebalancer l’ignorance par la connaissance. Tout notre soutien à April et ses proches, mais également à tous nos concitoyens de confession ou d’identité juive quotidiennement attaqués pour ce qu’ils et elles sont. Le Bureau National

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